Cela devait faire, quoi.... deux semaines, si ce n'est pas deux que je gardais Lorenzo enfermé dans la cave de mon immeuble. Le fait qu'il est fait du mal à Winnie me rendait furieux. Il était hors de question que je le laisse mourir facilement. La souffrance était le point clef de toute mes affaires. Je devais lui faire comprendre que ce n'est pas en s'en prenant à elle qu'il survivrait. Il lui avait fait du mal, alors il fallait qu'il en souffrance. Il allait mourir, mais pas tout de suite. La torture est de préférence pour lui. Bien sûr, Xander n'est pas très emballé sur le fait que je le laisse vivre. Je lui apprenais la patience et à chaque fois que j'allais torturé ce Lorenzo, il y avait Xander derrière moi qui me poussait dans le dos pour lui faire quelque chose. Je lui laisserai le plaisir de le tuer, mais pas tout de suite... Mais là, j'étais hors de moi depuis quelque temps. J'étais dégoûté à l'idée qu'il l'avait mit enceinte. J'avais cette folle envie de lui arracher la tête et de l'accrochai au dessus de mon bureau comme un vulgaire trophée de chasse. Je voulais des nouvelles de Winnie et je crois savoir où je pourrais la trouver. Marchant sur la plage, je l'aperçu sur le quai. Je m'y avançai montant sur le petit pont de bois, les mains dans les poches et la regardai. Je raclai ma gorge pour lui signaler ma présence.

Lorsque sa voix retentit, je n'eus qu'une seule réaction, pure et simple. Un soupire et je baissai la tête. Ce n'était plus comme avant et jamais ce ne le serais. Simplement parce que je n'étais qu'un arbre creux creusé par les termites. J'étais vide de vie, contrairement à elle. À l'époque des changements, si je peux le dire comme ça, on m'avait arraché mes raisons de vivre. Il y avait Ondine, ma soeur chérie, c'est fou comme on faisait n'importe quoi ensemble. Au grand jamais je n'aurais crut que l'on pourrait l'assassiner sous mes yeux. Et par la suite quand on m'avait demander d'aller abbattre mon père et qu'il était la cause de la mort de ma soeur j'étais en colère, mais pas détruit. Les révélations de mon père, elles, elles m'avaient détruit. Lorsqu'il m'avait dit qu'il l'avait tué, mais surtout de la façon qu'il l'avait tué, m'avait rendu malade. Alors vous comprendrez que le fait de la voir... Là... Devant moi me rendait fou. Comment mon paternel avait bien pu me mentir sur se point. J'ai dépassé le point de non retour et je ne pourrai jamais redevenir celui que j'étais à l'époque... « Salut... Quelque chose te tourmante... Pas vrai ? »

La voilà me faisant face. Je ne savais que dire. Pourquoi ? C'est simple, elle ignore le fait que la pensait morte. Elle ignore que tout ce que j'ai fait c'était pour m'empêcher de penser à elle et de détruire le peu d'humanité qu'il me restait. Je n'étais pas pour lui dire. "J'ai tué mon père parce qu'il t'avait tué" Je ne peux pas simplement parce qu'elle est vivante. Je ne pouvais pas lui dire ce que je faisais, simplement parce que je devrais la tuer et ça, je n'y arriverai jamais... Je la regardai dans les yeux, mon regard ne démontrait rien, aucun regret, aucun sentiments, mais pourtant je le voudrais... J'ai perdu quelque chose depuis onze ans, depuis mon départ, Je lui avais laissé quelque chose sans même m'en rendre compte. Seulement en tournant la tête vers l'arbre que je compris ce qui me manquait. J'étais en quelque sorte soulagé de lui avoir laissé se quelque chose, car elle l'avait gardé et donc je n'avais pas pu le détruire comme je m'étais détruit. Ce coeur que j'ignore encore, elle le porte toujours depuis mon départ. J'écoutai ses paroles avant de la regardai s'éloigner. Je levai les yeux vers l'horizon. Je ne devais pas la rattraper, mais pourtant j'en mourais d'envie. Après un temps de réflexion, je me tournai vers elle et lui emboîté finallement le pas. « Winnie... » Je marchai plus vite posant ma main sur son bras afin de l'arrêter. « Attend un peu... » Je poussai un soupire mettant mes mains dans mes poches pour lever les yeux vers elle a nouveau. « Je te croyais morte. »

Une question que je redoutais. Je ne m'attendais pas à ce que ça sorte de sa bouche. Au contraire, je m'en doutais. Je m'attendais à cette question, sans pour autant vouloir l'entendre. J'avais cette douleur à l'estomac. Je n'arrivais pas à parler de mon père. Ce salaud qui a oser planifier la mort de Ondine, ce qui veut dire, la mienne par le même fait. Je la regardais, elle me fixait maintenant. Face à elle, je ne savais pas quoi faire. Devrais-je lui dire la vérité sur mon père ? Sur notre départ ? Sur la mort de ma mère. Non, je ne pouvais pas. Fixant à mon tour le sol, je fis en pas vers l'arrière, puis un autre. « Je... Non.. C'est trop dangereux pour toi... » Je me reculai encore avant de me retournai tout en fermant les yeux. Je poussai un soupire avant de commencer à m'éloigner pour me mettre à courir.

Je continuai a courir, la gorge noué. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais ainsi. Je n'avais jamais fuis auparavant. Jamais... Pourquoi je commencerais maintenant. Qu'est-ce qui m'arrivait. Je ne sais pas... Qu'est-ce qu'elle me fait, je n'ai pas du tout envie de le savoir. Je continuai ma course jusqu'en ville avant de ralentir ma course me rendant compte que je l'avais laissai de côté. Quand soudainement, j'entendis mon portable vibrer. Le sortant de ma poche, je décrochai. « Your girlfriend is Pretty... Andy. I could do everything I want with her. » Puis plus rien. On avait raccrocher. Ce qui me restait de coeur fit trois, même des milliers de bond. Je tournai la tête vers la plage le coeur serré. « Winnie... » Je me remis à courire direction la plage, mais elle n'était plus là. Je pris mes jambes à mon cou traversant la ville quand soudainement un coup de feu et un hurlement se fit entendre. Je m'arrêtai aussi tôt, comme si on m'avait tiré dessus. C'était faux. Un ne m'avait pas touché. Qui alors ?

Je passai mais mains sur moi, mais rien... Je poussai un soupire quand un second coup de feu suivit d'un cri retentit. J'avais reconnu la voix de Winnie. La rage s'était épris de moi et je m'étais mit à courir me retrouvant à l'entré de la ruelle. « HEY! LEAVE HER ALONE YOU SON OF A BITCH!! » Je m'avançai sortant ma lame de rasoir. Deux d'entre eux s'écartèrent tendi qu'un autre s'approcha. J'étais furieux et tous le savaient. Un après l'autre, ils se jetèrent sur moi. Je tranché la gorge de chacun les laissant tomber au sol tendit que des prjection de sang se collait à ma peau et mes vêtements. Je les regardai au sol faisant tourner ma lame dans ma main un sourire satisfait au visage. (tout comme Cameron à la mort de Graham dans Agel of death) Je la serrai dans ma poche avant de courir vers Winnie. Je l'approchai de main en la serrant doucement. « Winnie... Regarde-moi... Winnie! Je t'en supplie... Ne ferme pas les yeux... Ne me laisse pas.. »

Je glissai ma main sur sa joue la serrant contre moi. La voyant ouvrir la bouche je restai muet, mais n'entendant pas sa voix, je me sentis paniquer. « WINNIE! WINNIE! » Je la secouai légèrement, mais aucune réponse. Je regardai les cadavres des agresseurs avant de ma lever, Winnie dans les bras. Les dents serrai, je me mit à marcher sortant de cette ruelle. Je baissai les yeux vers elle et ne me rendi pas compte qu'une larme roulait sur ma joue pour aller se poser au coin de l'oeil de la blondinette. Le coeur gros je me laissai tomber à genoux. Je ne sentais plus son pouls. Je glissai ma main sur son visage et m'approchai sans même y avoir réfléchis. Je posai mes lèvres au coin des siennes en fermant les yeux tout en laissant une seconde larme couler. « S'il te plait... Ne me laisse pas... » Je collai mon fron au sien.

Je ne pouvais pas la laisser comme ça, il était hors de question. Je m'étais promi de la protégé comme je l'avais promis à Alexander... Mais la voilà dans mes bras en train de mourir. Je ne savais que dire, quand soudainement, j'entendis sa voix, mais je croyais que ce n'était qu'une illusion. J'avais le coeur serré, je ne pouvais pas me contrôler. Je la regardai une dernière fois avant de glisser ma main dans ma poche la gorge noué. Je composai un numéro le portant à mon oreille. « Garry... It's me... I need a car... NOW! ... AS FAST AS YOU CAN! ... BURN RED LIGHT! I DON'T FUCKING CARE. BUT I WANT IT NOW! » Je raccrochai sans attendre la prenant à nouveau contre moi me reculant contre le mur. Dos au mur je la regardai et caressai sa joue n'arrêtant pas de me dire qu'elle ne faisait que dormir. Après quelque temps, j'entendis les freins d'une de mes calliac. Garry en sortis et courus vers moi. Il me l'arracha des bras la donna a deux hommes et tenta de me calmer. Je m'étais mit à hurler. Je ne voulais pas la laisser partir sans moi. « Stay calm. You come with us, but slow down Andy... » Je pris le temps de respirer et finit par monter dans la voiture à l'écart de Winnie. On ne voulait pas que je l'approche. Rendu au building, on l'apporta à la morgue, ce qui se trouve à être l'infirmerie à la fois, au sous-sol. Garry me tenait à l'écart, il m'avait enfermé dans mon bureau, deux étages plus haut.

J'étais enfermé dans un bureau, le mien et je n'apréciais guerre ça. Je voulais être auprès de Winnie, pais cloitré dans ce foutu bureau de merde. Je poussai tout ce qui se dressa devant moi, agrippai mon arme le passant à ma taille. Je le chargeai avant de le lever vers la fenêtre de mon bureau, qui menait vers le hall. Je tirai à plusieurs reprise vidant le chargeur. J'en pris un autre en faisant la même chose, puis un autre. Encore un autre. La vitre était finalement fragilisé. Je le rangeai à ma taille, avec un nouveau chargeur. Je pris ma chaise la levant. À cet instant même, j'entendis sa voix retentir. Je me hâté laçant la chaise dans la fenêtre. Un de mes hommes me demanda de retournai à mon bureau, mais il était hors de question. Je plaçai mon arme dans sa direction et le tirai d'une balle entre les deux yeux. Se fut la même chose pour trois autres hommes jusqu'à ce que Garry les fasse reculer et ils me laissèrent passer. J'arrivai à la morgue en moins de deux. Je regardai le médecin, tout en restant hors du champ de vision de Winnie. « detach her. » - « But... » Je n'aime pas que l'on question mes ordres. Je levai l'arme vers lui, malheureusement, je n'avais pas pensé au fait que Winnie la verrait. J'appuyai sur la détente en lui tirant dans la gorge. Il tomba à genoux et je m'approchai pour plaquer mon arme contre son front avant de tirer une dernière fois pour le voir tomber. Je tournai la tête vers Winnie en portant mon arme à ma taille pour aller la détacher. « Respire. Reste calme. Tu pourrais te faire mal. »

Je la regardai se lever et je fis un pas vers l'arrière en baissant les yeux. Je poussai un soupire en regardant ma chemise. Je secouai la tête avant de la regarder sortir. Je retirai rapidement ma chemise en agrippant une autre pour l'enfilai. Je ne pris pas la peine de la boutonner et trempé mes mains dans l'eau pour poser ma main sur mon visage et secouai la tête. J'étais trempé, mais je n'étais plus couvert de sang. La chemise entrouverte je me mis à courir, oubliant complètement mon énorme cicatrice qui me traversait le torse. Je sortis de la morgue la cherchant du regard. « Winnie... » Je poussai un soupire avant d'entendre quelqu'un entrer dans la bâtisse. « HEY! BLAKE!! » J'allais me retourner quand un coup de feu retentit. J'eus une douleur à l'arrière de la tête, puis à ma joue. Je portai ma main à mon derrière de tête et me tournai avant de voir tout le monde courir vers moi. Je n'entendais plus rien. Je tombai à genoux avant que ma tête n'heurte bruyamment le sol. Mon sang se versa sur le sol juste avant que je ne fermes les yeux. Cherchant a dire quelque chose, je tombai finalement inconscient, je n'entendais que résonner dans ma tête. La balle l'avait heurté à l'arrière du crâne et avant ricoché sur la mâchoire pour sortir par la joue. J'étais en train de mourir.

Je restai au sol, agonisant dans mon propre sang, je n'entendais que les vibrations de la balle qui m'avait traversé la tête. J'avais mal, j'en souffrais, mais pour être franc, c'était beaucoup mieux que d'avoir laisser Winnie partir comme ça. J'étais là, allongé sur le sol, je baignais dans mon sang. Mon coeur cessait de battre. Je me sentis soulever par quelqu'un, mais je n'avais pas la force d'ouvrir les yeux. Je ne pouvais pas me rendre compte que cette personne c'était elle. Après quelque temps, je sentis son odeur me venir au nez. C'était elle. Garry descendit les marches entendant un coup de feu. Voyant un attroupement, il compris que c'était Andy qui était touché. Il dévala les escaliers et poussa tout le monde. « ANDY!! Come on boy... Look at me... » Il tourna la tête vers Winnie et la repoussa brusquement. « If he die, it's your fault!!! Go away... » Il se pencha sur moi et passa ses mains sur mon visage cachant le troue dans ma joue.